Revenus pétroliers des pays du Golfe : Halte au gaspillage
Clinton : “Halte au gaspillage !” Par K. Abdelkamel
S’érigeant en moralisateur, l’ancien président des États-Unis, Bill Clinton, exhorte les dirigeants des pays du Golfe à cesser de gaspiller les revenus des richesses pétrolières.
C’est un véritable pavé dans la mare que vient de lancer Bill Clinton en reprochant aux émirs du Moyen-Orient de gaspiller l’argent du pétrole. Intervenant mardi lors d’une conférence sur le leadership politique organisée à Abou Dhabi aux Émirats Arabes Unis, l’ex-patron de la Maison-Blanche de 1993 à 2000 a critiqué l’usage que font les émirs des États du Golfe de l’argent provenant de la vente des hydrocarbures. “Si j’étais un dictateur éclairé pour l’ensemble du Proche-Orient, je l’aurai transformé, non pas en centre pétrolier du monde, mais en centre énergétique”, a lancé Bill Clinton en direction des dirigeants des pays de cette région du monde aux réserves pétrolifères inestimables.Se permettant de donner des leçons à ses hôtes, il proposera qu’une partie des fonds provenant des ventes des hydrocarbures soit investie dans les ressources d’énergie alternatives pour assurer leur survie à long terme. Il dira en substance : “J’aurai investi une partie des réserves dans les pays pauvres où les gens n’ont pas suffisamment d’argent (...) et je les aurais instruit. J’aurai également fabriqué d’énormes quantités de technologies pour la production d’énergies alternatives.” Sûr de lui le prédécesseur de George Bush critiquera vertement les gestionnaires de cette rente pétrolière notamment pour les bons plaisirs personnels qu’ils s’offrent avec. “Lorsqu’on a un gros cadeau et une richesse abondante (...) on l’utilise pour des plaisirs passagers (…) sans penser à l’avenir”, a-t-il notamment déclaré. Continuant sur sa lancée, il ajoutera : “Lorsqu’on possède plein de richesses, on est tenté de passer du bon temps sans penser à ce qu’il faut faire.” Il ne manquera pas d’alerter ses interlocuteurs sur le fait que les richesses pétrolières ne sont pas éternelles, d’où la nécessité d’en faire le meilleur usage possible. “Si on est un pays producteur de pétrole, (...) si on est assis sur un produit (...) qui vaut beaucoup d’argent (...) et qui ne va pas durer éternellement, il faut se demander que dois-je faire avec cette chose”, a insisté Bill Clinton.Reste à savoir quelle interprétation il faut donner à cette sortie médiatique de l’ex-président US, qui s’était toujours tenu à entretenir des relations de respect mutuel avec les rois et chefs d’État des pays du Golfe, durant ses deux mandats présidentiels. Certains observateurs n’ont pas hésité à faire le lien entre cette leçon de morale et la “fondation Clinton”, à caractère caritatif et de droits de l’Homme, qui est en quête de moyens financiers pour concrétiser ses objectifs.
S’érigeant en moralisateur, l’ancien président des États-Unis, Bill Clinton, exhorte les dirigeants des pays du Golfe à cesser de gaspiller les revenus des richesses pétrolières.
C’est un véritable pavé dans la mare que vient de lancer Bill Clinton en reprochant aux émirs du Moyen-Orient de gaspiller l’argent du pétrole. Intervenant mardi lors d’une conférence sur le leadership politique organisée à Abou Dhabi aux Émirats Arabes Unis, l’ex-patron de la Maison-Blanche de 1993 à 2000 a critiqué l’usage que font les émirs des États du Golfe de l’argent provenant de la vente des hydrocarbures. “Si j’étais un dictateur éclairé pour l’ensemble du Proche-Orient, je l’aurai transformé, non pas en centre pétrolier du monde, mais en centre énergétique”, a lancé Bill Clinton en direction des dirigeants des pays de cette région du monde aux réserves pétrolifères inestimables.Se permettant de donner des leçons à ses hôtes, il proposera qu’une partie des fonds provenant des ventes des hydrocarbures soit investie dans les ressources d’énergie alternatives pour assurer leur survie à long terme. Il dira en substance : “J’aurai investi une partie des réserves dans les pays pauvres où les gens n’ont pas suffisamment d’argent (...) et je les aurais instruit. J’aurai également fabriqué d’énormes quantités de technologies pour la production d’énergies alternatives.” Sûr de lui le prédécesseur de George Bush critiquera vertement les gestionnaires de cette rente pétrolière notamment pour les bons plaisirs personnels qu’ils s’offrent avec. “Lorsqu’on a un gros cadeau et une richesse abondante (...) on l’utilise pour des plaisirs passagers (…) sans penser à l’avenir”, a-t-il notamment déclaré. Continuant sur sa lancée, il ajoutera : “Lorsqu’on possède plein de richesses, on est tenté de passer du bon temps sans penser à ce qu’il faut faire.” Il ne manquera pas d’alerter ses interlocuteurs sur le fait que les richesses pétrolières ne sont pas éternelles, d’où la nécessité d’en faire le meilleur usage possible. “Si on est un pays producteur de pétrole, (...) si on est assis sur un produit (...) qui vaut beaucoup d’argent (...) et qui ne va pas durer éternellement, il faut se demander que dois-je faire avec cette chose”, a insisté Bill Clinton.Reste à savoir quelle interprétation il faut donner à cette sortie médiatique de l’ex-président US, qui s’était toujours tenu à entretenir des relations de respect mutuel avec les rois et chefs d’État des pays du Golfe, durant ses deux mandats présidentiels. Certains observateurs n’ont pas hésité à faire le lien entre cette leçon de morale et la “fondation Clinton”, à caractère caritatif et de droits de l’Homme, qui est en quête de moyens financiers pour concrétiser ses objectifs.

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