Tuesday, March 07, 2006

Rapport annuel du département d'Etat américain sur la situation des droits de l'homme dans le monde

Droits de l'homme : le département d'État va publier son rapport annuel
Cette publication aura lieu le 8 mars.

Washington - Le département d'État des États-Unis a prévu de rendre public, le 8 mars, son rapport annuel sur les droits de l'homme, qui porte sur 196 pays.

Ce rapport se compose de rapports particuliers sur l'engagement de chaque pays à protéger les droits figurant dans la Déclaration universelle des droits de l'homme que l'ONU a adoptée en 1948, notamment les droits civiques et politiques tels que la liberté d'expression, la liberté religieuse, la liberté de la presse, le droit de prendre part à la direction des affaires publiques de son pays et le droit de fonder avec d'autres des syndicats et de s'y affilier. Il comprend aussi des sections sur les disparitions forcées, l'incarcération, la torture et la discrimination fondée sur la race, le sexe, les handicaps physiques, la langue et le statut social.

C'est un amendement de la loi sur l'aide à l'étranger de 1976 qui exige que le secrétaire d'État soumette au Congrès, chaque année, un rapport détaillé sur le respect des droits de l'homme reconnus par la communauté internationale dans les pays qui reçoivent une aide des États-Unis en matière de sécurité.

Le premier rapport sur les droits de l'homme, qui remonte à 1977, portait sur la situation en la matière dans 82 pays. Le Congrès a ensuite accru le nombre de ces pays en décidant que le rapport devait aussi avoir trait aux pays qui recevaient une aide économique des États-Unis et qui étaient membres de l'ONU. Le département d'État prépare aussi des rapports sur les pays qui ne tombent pas dans ces deux catégories.

La portée du rapport est aussi devenue plus large. En 1993, de nouvelles sections ayant trait aux droits des femmes et des enfants, des peuples indigènes, des personnes handicapées, des minorités nationales, raciales et ethniques y ont été ajoutées. En 2004, il a été décidé d'y inclure des sections sur la transparence, la corruption, l'antisémitisme et la discrimination d'origine sexuelle.

La préparation d'un tel rapport exige la coopération d'une multitude de personnes et d'organismes dans chaque pays. Les ambassades des États-Unis recueillent des renseignements de membres du gouvernement, de journalistes, d'organismes de défense des droits de l'homme, d'universitaires et de militants. Après une vérification détaillée des renseignements recueillis, elles soumettent un premier projet à la direction de la démocratie, des droits de l'homme et du travail du département d'État. Cette direction prépare alors la version définitive du rapport pour chaque pays en consultation avec d'autres directions du département d'État et avec d'autres sources. Le rapport définitif, qui se compose de plusieurs volumes, est remis au Congrès, traduit en partie dans diverses langues et diffusé sur l'internet (www.usinfo.state.gov).

C'est l'un des documents du département d'État qui sont le plus lus et il sert de base à l'élaboration de la politique des États-Unis en matière de protection des droits de l'homme, à la conduite de la diplomatie et à l'affectation de l'aide, de la formation technique et d'autres ressources.

« La compilation consciencieuse des données de ce rapport nous permet de mieux nous opposer à l'oppression et de mieux défendre la dignité humaine et la liberté », indique la secrétaire d'État, Mme Condoleezza Rice, dans l'introduction du rapport de 2004 qui a paru le 28 février 2005.

Un rapport de suivi est rendu public un mois après la parution du rapport sur les droits de l'homme et donne un aperçu des mesures prises par les États-Unis pour faire face aux problèmes soulevés dans le premier rapport.

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